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Dans des contextes semblables, certaines entreprises prospèrent, d'autres sombrent ; la clef de la compétitivité n'est donc pas à l'extérieur mais à l'intérieur des organisations.
On se dispute sur des facteurs extérieurs et quantitatifs : combien de taxes, combien d'heures de travail, combien coûte un salarié ? Mais la valeur produite ne dépend pas que du temps ouvré.
On s'obsède sur la productivité et non sur la pertinence de ce que l'on produit : en 2001, lorsque Kodak a commencé sa chute, sa productivité était excellente. C'est le comment qui est déterminant : comment emploie-t-on les ressources matérielles, financières, humaines ?
L'économie du comment est négligée car elle culpabilise les dirigeants de nos administrations et de nos entreprises.
Des décideurs schizophrènes ont négligé une cascade d'études démontrant année après année le lien fort entre compétitivité et management, entre fidélisations des employés et des clients.
LA SATISFACTION DES SALARIÉS BÉNÉFICIE AUX ACTIONNAIRES
Alex Edmans (Wharton School) vient d'expliquer ("Le Monde Economie", 26 septembre 2011) que la performance boursière sur quinze ans des entreprises où, selon Fortune, "il fait bon travailler", dépasse chaque année de 2 % à 3 % celles du marché : la satisfaction des salariés bénéficie à long terme aux actionnaires. En France comme à Wall Street, l'establishment oppose un déni à un tel constat, et croit antinomiques social et rentabilité.
Pour dessiller les cyniques, j'ai recensé avec Hervé Sérieyx (Aux actes, citoyens ! De l'indignation à l'action, Maxima, 2011, et Futuribles n° 374) nombre d'entreprises durablement prospères grâce à deux principes : elles gèrent le présent selon des stratégies de long terme car leur capital est patient ; elles respectent la dignité des hommes, employés, fournisseurs, clients, mobilisant ainsi la créativité de tous pour innover .
La Favi, entreprise familiale picarde, 450 salariés, leader de l'injection d'alliages cuivreux, est emblématique : des effectifs multipliés par six depuis 1971, un chiffre d'affaires décuplé. Un credo : pas de productivité sans bonheur, une grande autonomie des personnes, une prime annuelle selon les bénéfices, égale pour tous.
De tels principes fondent les réussites durables de nombre d'entreprises privées ou coopératives en Europe. Ils ont permis à des PME américaines de devenir des géants.
SAS, non cotée en Bourse, n° 1 des sociétés américaines "où il fait bon vivre", est aussi le n° 1 des producteurs privés de logiciels : 11 000 salariés, 2,3 milliards de dollars de chiffre d'affaires, une croissance annuelle à deux chiffres depuis 1976, malgré... une semaine flexible de 35 heures depuis 1977.
Costco, un seul magasin en 1983, 592 l'an dernier, quatrième distributeur américain, 150 000 salariés, paye son personnel près de 40 % de plus que Wal-Mart... et gagne davantage, tout en résistant à la crise. Une ambition de long terme : "Je veux bâtir une institution qui sera encore là dans cinquante ans", affirme son fondateur, à 76 ans.
L'emploi ne tient qu'à un fil, tissé par la vision et les valeurs des dirigeants. Il y aurait 50 chômeurs de plus à Guebwiller (Haut-Rhin) si, en 2007, le repreneur de la centenaire Corderie Meyer-Sansboeuf, spécialiste du fil à rôtis, aujourd'hui redevenue compétitive par l'innovation technique et sociale, avait cédé aux pressions des financiers attirés par la juteuse opération immobilière que représentait la liquidation.
Tout se tient. L'emploi est créé par la croissance des PME. Celle-ci est entravée par de grands groupes vieillissants, peu innovants, destructeurs d'emploi, court-termistes. Et aussi par la frilosité des financiers, de la bureaucratie. Cassons ces blocages pour que des PME deviennent de nouveaux leaders mondiaux mais restent innovantes et compétitives grâce à un management humain.
Quel présidentiable a vraiment tiré les leçons de ces nécessités ? Lequel osera tenir sa promesse de réserver, comme l'Etat fédéral américain le fait depuis cinquante-neuf ans, près du quart des marchés publics aux PME - ce qui ne coûte rien au contribuable - face aux lobbies qui, à Bruxelles, continuent à bloquer la procédure ? Notre administration a soudain découvert que c'est possible en France ("Le Monde" du 30 mars 2012)...
Qui mettra fin à des décennies de politique réservant l'essentiel de l'aide publique à la recherche et à l'innovation au bénéfice de quelques gros groupes ? Politique aggravée par un crédit impôt recherche gâchant de précieux milliards, qui serviraient mieux à aider l'innovation, aujourd'hui abusivement confondue avec la recherche.
DES ÉLITES ARISTOCRATIQUES FORMÉES À MÉPRISER
Le prochain président comprendra-t-il qu'on ne réindustrialisera pas la France si elle demeure la fille aînée de l'Eglise taylorienne ? Des élites aristocratiques sont formées à mépriser, à n'écouter ni clients ni subordonnés. Quel gâchis !
L'économiste Thomas Philippon (Le Capitalisme d'héritiers, Seuil, 2007) a confirmé que "la mauvaise qualité des relations de travail constitue le frein le plus massif au dynamisme de l'économie française... La France souffre de son incapacité à engendrer des entreprises où il fait bon travailler".
D'où les surcoûts du stress, le désir de quitter des emplois non épanouissants, les suicides et nos problèmes d'emploi des seniors, et donc de retraites. Le politique, donneur d'ordres, distributeur d'aides, peut décider de favoriser les entreprises à "capital patient", celles qui investissent sur les hommes et créent de la richesse partagée.
Responsable du secteur public, le président aura-t-il le courage d'entreprendre la détaylorisation de l'administration et des entreprises publiques ? D'y libérer les talents de tous, de proclamer le droit à l'erreur, le devoir de collaborer, la fin des silos ? De protéger les innovateurs, à l'école aussi, pour qu'ils la transforment en maillant leurs initiatives ? De généraliser les recrutements au seul mérite, sans privilèges de caste ?
Utopique, tout cela ? Y renoncer nous promettrait du sang et des larmes, comme dirait Winston Churchill, sans nous épargner la honte du déclin. Seul le pari de l'intelligence reste réaliste.
Source: Le monde Economique André-Yves Portnoff
Le point sur l'affaire participation
De façon bien étrange, la Cour de cassation a cassé l'arrêt de la Cour d'appel en s'appuyant sur les rapports des commissaires aux comptes, quand bien même ceux-ci auraient validé des comptes factices.
Cela n'arrête pas pour autant la procédure en cours, les 1187 dossiers individuels vont être joints et traités globalement.
Afin de faire taire certaines rumeurs inexactes ou imprécises sur ce dossier, vous pouvez prendre connaissance du courrier envoyé à chacun des plaignants.
Lire le courrier de Maître Zerah
Si vous ne l'avez pas encore fait et que vous souhaitez vous joindre à cette démarche, contactez votre délégué syndical ou directement Maître Zerah : roland.zerah@wanadoo.fr
Pour plus d'infos, consultez les FAQ (voir onglet ci-dessus) ou contactez vos représentants syndicaux
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